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qu’elle avait baissée soudain, pour cacher sa rougeur, et elle offre son visage aux baisers de Colette, cependant que Gaspard s’empare des menus bagages à main et s’enquiert déjà des malles qu’il va charger dans la voiture.

— Oh ! Jacqueline chérie, comme je suis heureuse de passer quelque temps avec toi…

— Et moi aussi, Colette, je suis heureuse, répond timidement la petite châtelaine.

La vieille voiture roule bon train vers le village. Et déjà Jacqueline a fait quelques constatations au nombre desquelles celles-ci :

Colette de Verneuse est très belle, et il émane d’elle, avec un parfum subtil, quelque chose de bizarre que Jacqueline identifie