Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/35

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 35 —

IV

Ce matin-là, Jacqueline se leva de bonne heure. Elle procéda à sa toilette comme à l’accoutumée, avec seulement un peu plus de coquetterie. Aujourd’hui, lundi, elle ne va pas à la messe. Rien donc ne s’oppose à ce qu’elle mette sa robe claire et ses chaussures basses à talons légèrement élevés.

Elle va et vient dans sa chambre, la douce Jacqueline, nue comme Ève, notre mère sortant de la côte d’Adam. Et comme tous les matins, elle se plante pour s’admirer devant son miroir…