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cri de surprise et manque de lâcher le plateau et son contenu.

— Ah !…

Colette est couchée sur le côté, nue entièrement, splendide en ses formes sculpturales.

Elle s’amuse de la surprise de la petite cousine :

— Eh ! bien, Jacqueline chérie… Bonjour ! Pose ce plateau et viens m’embrasser !…

Un subtil parfum voluptueux emplit la chambre, et Jacqueline se sent déjà légèrement grisée ; des yeux, elle dévore la grande cousine, admirant le beau corps nu, les courbes harmonieuses du ventre et des hanches, la croupe hautaine et majestueuse.

— Oh ! Colette, comme tu es belle !…

— Et toi, chérie, comme tu es