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— Eh ! bien, ma petite chatte… Quoi ? tu ne connaissais pas encore l’amour !…

La petite châtelaine est comme ivre de ces premières caresses. Mais c’est bien ce qu’elle désirait et cherchait, et ce que son instinct lui commandait secrètement en lui faisant monter le chocolat de sa cousine.

Elle regarde maintenant avec admiration la splendide nudité de Colette de Verneuse qui va et vient, mutine et gaie dans la chambre.

Et elle pense, la douce Jacqueline, à tant de choses inconnues et mystérieuses, qu’elle désire avec ardeur ! Tout cela, Colette en a certainement une parfaite connaissance. Oui, ce beau corps, ces jolis seins, cette bouche splendi-