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riant, c’est moi qui ai ouvert la porte en t’apportant ton petit déjeuner !…
— Oui, chérie, mais je t’appelais de toute ma pensée, de tout mon désir…
— C’est pourquoi je suis venue. Mais, ton chocolat est froid maintenant.
— Peu importe, ma chérie, car je vais le manger, et tu me réchaufferas de tes baisers, encore, tiens, là sur les lèvres, dans le cou, sur les seins, partout…
— Oh ! oui, partout… et plus bas aussi, dis, Colette…
— Non, pour cela, tu attendras ce soir, quand il fera nuit et que nous serons tranquilles nous deux dans ta chambre ou dans la mienne !
— Oh ! Colette…