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affole la petite Jacqueline ! La mignonne enfant sent une rougeur l’envahir, et un singulier désir empoigner tout son être ! Elle est là, couchée sur le ventre, jolie fleur parmi les hautes herbes, et elle contemple cette autre fleur d’amour couchée devant elle.

Instinctivement, elle s’approche. Va-t-elle oser ce qu’elle a envie de faire ?… Pourquoi pas ?… Colette de Verneuse n’entr’ouvre-t-elle pas un peu plus ses jolies cuisses, en une invitation silencieuse ?…

En une seconde, Jacqueline prend son parti. Après de rapides réflexions, elle passe à l’action — ah ! celle-là, comme elle doit être classée parmi celles qui sont contraires à la pureté ! — Oui, car il doit être bon de fourrager parmi