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petite chatte ; oui retire cette chemise, nous serons mieux, nues sur le lit. Comme cela, lève ta jambe, là, croise-la dans la mienne… Oh ! chérie, comme ta peau est douce ! Donne tes lèvres…

Les deux cousines forment le plus gracieux couple, dans la grande chambre à coucher bien close. Et qui pourrait penser qu’à cette heure tardive, elles ne se livrent pas à un calme sommeil, chacune dans leur lit !… Bien sûr, madame de Rembleynes dort déjà profondément, et la vieille Mariette aussi, et Gaspard, et tout le monde. Le grand domaine est plongé dans le silence nocturne… Sauf ici, où sur le grand lit, Colette et Jacqueline, nues, regardent leur corps harmonieux caressé doucement par la lueur fu-