Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 74 —

Quand je revins à moi, j’étais couchée dans la chambre de mon oncle, et lui me parlait doucement, me disant des choses très tendres en m’embrassant sur les lèvres.

Il s’était déshabillé déjà, et avait revêtu son beau pyjama violet. Et je m’aperçus qu’il avait dégrafé ma jupe et mon corsage, et qu’il était très aisé maintenant de les faire glisser et de paraître presque nue, avec seulement ma chemise et mon petit pantalon.

Tout de suite, je sentis bien ce qui allait arriver ; et je devinais mon oncle plein d’un étrange désir ; d’ailleurs il me suppliait doucement :

Colette, petite chérie, veux-tu ? dis…