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baisse, et la nuit envahit soudain la chambre.

Jacqueline a écouté le récit de la grande cousine avec beaucoup d’attention, et de temps à autre, elle égare ses mains sur le beau corps nu, en caressant les harmonieuses courbes.

Soudain Colette se lève.

— Écoute bien, ma Jacqueline, il y a un délicieux moyen de nous baiser et caresser ensemble, au lieu de le faire l’une après l’autre comme à l’accoutumée. Tu verras comme c’est ingénieux… J’ai gardé cette dernière leçon pour le jour où tu serais capable d’en apprécier tout le charme, et où tu serais experte en certaines mignardises. L’heure est venue ! Couche-toi là, bien allongée sur le dos…