Page:Fontenelle - Œuvres de Fontenelle, Tome I, 1825.djvu/203

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d’une fidelité ardente et zelée, et nullement Courtisan ; il auroit infiniment mieux aime servir que plaire. Personne n’a été si souvent que lui, ni avec tant de courage, l’introducteur de la Verité ; Il avoit pour elle une passion presque imprudente, et incapable de ménagement. Ses mœurs ont tenu bon contre les Dignités les plus brillantes, et n’ont pas même combatu. En un mot, c’étoit un Romain qu’il sembloit que nôtre Siècle eût dérobé aux plus heureux temps de la Republique.