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Page:Fontenelle - Œuvres de Fontenelle, Tome IV, 1825.djvu/28

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FAUSTINE.

Je voudrais qu’il n’y en eut point, afin que les femmes fussent toujours libres ; mais s’il faut qu’il y en ait, les plus méchans sont ceux qui me plaisent davantage, par le plaisir que l’on a de reprendre sa liberté.

BRUTUS.

Je crois que pour les femmes de votre humeur, le meilleur est qu’il y ait des maris. Plus le sentiment de la liberté est vif, plus il y entre de malignité.