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NOTES.

Hardouin et Baudelot ont prétendu que c’était une reine d’Épire. Havercamp se donne beaucoup de peine pour prouver que cette reine de Syracuse était Démarate, épouse de Gélon. Swinton, dans les Transactions philosophiques, a publié une médaille précieuse de la reine Philistis. Un camée conservé long-temps dans le cabinet de M. le duc d’Orléans rappelait assez exactement cette médaille. Au reste, il nous manque le nom de deux des tyrans qui gouvernèrent Syracuse : ainsi l’existence de la reine Philistis n’est pas le seul point douteux de l’histoire de cette ville.


(23). Page 125. L’amphithéâtre de Syracuse est un ouvrage romain. Tacite parle d’un sénatus-consulte qui, sous le règne de Néron, accorde un certain nombre de gladiateurs à la ville de Syracuse.

L’usage des jeux venait des Lydiens qui, sous la conduite de Tyrrhenus, s’établirent dans l’Étrurie. On appelait ludii à Rome les jeunes sauteurs, à cause même de cette origine.

Il y avait quatre espèces de jeux : ceux du cirque, ceux de la scène, les gladiateurs et les chasses.

Il y eut une époque où les Campaniens ne donnaient jamais un grand repas que le banquet ne fût arrosé du sang de deux gladiateurs.


(24). Page 134. Syracuse avait trois ports :