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à sa mort, se composait d’un corps de logis avec salle et cuisine, boulangerie, chambres hautes, cour, 2 granges, écurie, refuges, pressoir, 2 hangars, puits, four, 3 jardins et le champ du presbytère, le tout d’une contenance de 2 j. 1/2, touchant des 2 bouts le grand chemin de la ville du Teil à celle de Marcillé-Robert et au bourg de Rétiers.

Pour la jouissance du tout il devait « Prières,


    civile. Elles conféraient le privilège d’exempter d’impôts un feu 1/2, c’est-à-dire d’exonérer complètement chaque année une famille roturière de tout impôt et une autre de la moitié du montant. En plus, elles donnaient droit d’avoir un sceau armorié pour sceller les actes publics.

    Ce sceau, dont l’usage semble de beaucoup antérieur à cette époque, était : écartelé au 1er et 4e de Bretagne, qui est d’argent semé d’hermines sans fin ; au 2e et 3e, de la famille seigneuriale du Teil. En 1790 : d’azur à 3 fleurs de lys d’or, au bâton péri de gueules, qui était de « Bourbon-Condé ». − Au XVe siècle : d’argent à 2 fasces de gueules, qui était « de Derval. » Au XIVe : de gueules à la croix patée d’argent, qui était « de Rougé du Teil. »

    Le dit blason sommé d’une couronne vallaire d’or bordée de sable et soutenu par 2 chats. En exergue : Ville du Tail.

    Il était le même pour la paroisse, mais les recteurs, selon l’usage reçu, remplaçaient la couronne par un bonnet carré de sable et chargeaient l’écu d’une étole déployée d’azur. En exergue : Parouesse du Tail.

    En 1663 on voyait dans le chœur les armoiries des Sires de Derval, des Ducs de Montmorency et du Prince de Bourbon-Condé avec le banc seigneurial placé du côté de l’évangile ; mais dans la nef il n’y avait « aucune lisière, ni