Page:Forneret - Ombres de poésie, 1860.djvu/234

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.







AU GRAND POËTE VICTOR HUGO



~~~




Pourquoi ne viens-tu pas retrouver ta famille,
Ton public, tes lecteurs, où toujours ton nom brille ?
Ne sais-tu pas, Génie au grandiose front,
Qu’un air pur à sentir efface tout affront ?
Que l’amnistie a fait, de sa voix indulgente,
Aux nobles et grands cœurs, une marque éloquente ?
N’aimes-tu plus la France, ô poëte français ?
Non, tu ne l’aimes plus, — autrement tu viendrais !


~~~