Page:Forneret - Pièce de pièces, temps perdu, 1840.djvu/30

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Une longue ombre sans cheveux, à visage violet, avec des yeux blancs qui s’allongent. Elle se glisse, elle se glisse, et ses pas sont comme du fer qui frapperait sur du bois.

Et quelque chose ainsi qu’un bras roide me jette hors de mon lit.

Je cours à ma fenêtre. Je l’ouvre. Le jour donne ; donne quoi ? sa lumière. La chouette chante encore, mais plus loin de moi.

Je cherche la place que l’oiseau vient de quitter.

À cette place, qui est chaude, il y a une de ses plumes.

La chouette chante toujours, mais plus loin, plus loin :