Page:Fort - L’Amour marin, 1900.djvu/89

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LES rfxIIEUKS. 83 royal avec son aviron, et ceux aux mains qui bercent deux globes de vent.

La coque penche et file, sous la voile qui se rase : elle a bu la brise, houp ! d’un coup de toile. On monte, on descend des escaliers d’eau grise, vers l’horizon poivré du poivre bleu du diable. La barque, en l’air, en bas, comme une tète de vieille qui branle du menton en ravaudant ses bas, disparaît dans la vague et reparaît dans l’air, et semble éternuer à chaque coup de tonnerre. Mais rien ny l’ra, bon Dieu du bon sang d’ la Sainte-Vierge ! La voile bat comme une flannne, le mât tient comme un cierge. ( hi stoppe, et le hiigc tombe. Sous les éclairs croisés, on relèvera les lignes de ses poings tatoués.