— menżoûżi ⵎⵏⵣⵣⵉ sm. nv. prim. ; (pl. menżoûżîten ⵎⵏⵣⵣⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ peu us.
OU ⵓ
ⵓ ioui ⵓⵉ vn. prim. ; conj. 23 « ioui » ; (iouă, iouâ, éd ioui, our ioué) ‖ naître ‖ les expr. a ouĭṛ, a touĭd, a iouă, etc. « ce que je suis né ; ce que tu es né ; ce qu’il est né ; etc. » signifient « depuis que je suis né ; depuis que tu es né ; depuis qu’il est né ; etc. ». Lorsqu’elles accompagnent des phrases positives, leur sens est « depuis que je suis au monde (toujours, depuis que je suis au monde) ; depuis que tu es au monde (toujours, depuis que tu es au monde) ; etc. ». Lorsqu’elles accompagnent des phrases négatives, leur sens est « de ma vie (jamais de ma vie) ; de ta vie (jamais de ta vie) ; etc. ». (Ex. Kenân, a iouă itâker ⁒ K., depuis qu’il est au monde, vole (K., depuis qu’il est au monde, ne cesse de voler) = Dâssin, a touă tehôsei ⁒ D., depuis qu’elle est au monde, est belle (D., depuis qu’elle est au monde, a toujours été belle) = Biska, a iouă iḍḍân ⁒ B., depuis qu’il est au monde, paît (B., depuis qu’il est au monde, surveille les troupeaux au pâturage) = Mîmi d Helba, a ouĕnet ih înet ăġaḍ ⁒ M. et H., depuis qu’elles sont au monde est dans elles la dispute criarde (M. et H., depuis qu’elles sont au monde, font aux gens des disputes criardes) = a ouĭṛ, our néieṛ Dâha ⁒ de ma vie, je n’ai vu D. = tennĭd a touĭd our tennid bahou ; bahou, neṛ ouâ-reṛ ien ⁒ tu as dit [que] de ta vie tu n’as dit de mensonge ; une mensonge voici celui-ci un (tu dis que de ta vie tu n’as dit de mensonge ; en voici déjà un) = Biska our ioukir a iouă ⁒ B. n’a pas volé de sa vie (de sa vie, B. n’a volé) = a ouĕn, Iddĕr ed Bêdé our ekkin Tăouat ⁒ de leur vie, I. et B. ne sont allés au Touat).
— tîoui ⵜⵓⵉ vn. f. 1.7 ; conj. 259 « toûḍou » ; (itîoui, our itioui) ‖ naître hab.
— tîouit ⵜⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîouîtîn ⵜⵓⵜⵏ) ‖ fait de naître ‖ signifie aussi « naissance ».
— ăou ⵓ (ou ⵓ, ăg ⴳ) sm. μ (pl. ăit ⵉⵜ, dăg ⴷⴳ) ‖ fils de ‖ ăou a pour fém. oult (oulet) (pl. chêt) « fille de » ‖ le pl. dăg semble composé de la prép. d « avec » et d’ăg « fils de ». v. ⵉ é « eux qui ; celles qui » et son emploi avec d « avec » ‖ les mots ou, ăg, ăit, dăg, oult, chêt appartiennent tous à la classe des mots μ ‖ les sing. ăou, ou, ăg et les pl. ăit, dăg ne s’emploient pas indifférement. Le sing. ăou ne s’empl. que précédant le mot Âdem « Adam » ; il ne s’empl. dans aucun outre cas. Le sing. ou peut s’employer devant tous les np. de tribu, de nation, de lieu, commençant par une consonne ; il ne peut s’employer ni devant les np. de p., ni devant le mot elet « fille de ; filles de ». Le sing. ăg peut s’employer devant tous les np. d’h. ou de f., devant le mot elet « fille de ;