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ouâ-reṛ i nnou ⁒ ce chameau-ci un qui de moi (ce chameau-ci 
est à moi) = i nnou, imnâs ouî-reṛ ⁒ des qui de moi, ces chameaux-
ci (ils sont à moi, ces chameau-ci) = taklit ta-h, ti nnek ⁒ cette 
esclave-là, une qui de toi (cette esclave-là est à toi) = ti nnît, oulli 
t-în ⁒ des qui de lui, ces chèvres-là (elles sont à lui, ces chèvres-là)) ‖ 
i ne s’écrit pas quand il est suivi d’une consonne ; il s’écrit quand 
il est suivi d’un son-voyelle. Ti s’écrit quand il est suivi d’une 
consonne ; il s’écrit ⵜⵉ quand il est suivi d’un son-voyelle.

é pr. indéfini ; (mp. et fp.) ‖ ceux qui ; celles qui ‖ ne se dit que des p., 
et ne s’emploie que suivi de d « avec » ayant pour rég. un mot exprimant 
un hom. ou une fem. déterminés. É d signifie « ceux qui [sont] avec [un tel] (ceux 
qui habitent avec un tel, ceux qui font partie du campement d’un tel) ; celles 
qui [sont] avec [une telle] (celles qui habitent avec une telle, celles qui font partie du 
campement d’une telle) ». Le rég. de d ne peut pas être un pluriel (p. ex. « les 
fils d’un tel ») ni une énumération de noms (p. ex. « Moûsa et Biska »), il 
est touj. un np. sing. d’h. ou de f., ou un nom commun désignant clairement 
une p. déterminée (p. ex. « ton père », « ta sœur », « l’ămenoûkal », « l’amṛar »). 
Le verbe dont é est suj. se met au pluriel : au mp. si le rég. de d est un 
nom d’h., au fp. s’il est un nom de f. Que le verbe soit au masc. ou au 
fém., et qu’é se traduise par « ceux qui » ou par « celles qui », é désigne 
toutes les p., hom. et fem., ayant leur domicile au campement de la p. 
désignée ; (ex. é d Moûsa eġġĕlin ⁒ ceux qui [sont] avec M. ont déménagé 
(les gens qui ont leur domicile avec M. ont changé leur campement de place 
[tous, hom. et fem., y compris ceux qui sont temporairement absents du campement, 
et y compris M., que celui-ci soit actuellement avec son campement ou qu’il en soit tem­porairement absent]) = é d Dâssin eglĕnet ⁒ celles qui [sont] avec D. 
sont parties (les gens qui ont leur domicile avec D. sont partis [y compris D. 
elle-même]) = ma ġĕnet é d Dâssin ? ⁒ qu’ont fait celles qui [sont] avec D. ? 
(comment vont les gens qui ont leur domicile avec D. [et comment va D.] ?) ‖ 
é ne s’écrit pas ; il est touj. suivi de la consonne d « avec ».

é pr. indéfini ; ms. ‖ le lieu [qlq’il soit] qui ; le lieu [qlq’il soit] 
que ; un lieu [qlq’il soit] qui ; un lieu [qlq’il soit] que ; qlq. lieu que ‖ 
ne s’empl. qu’accompagné d’un verbe, dont il est suj., rég. dir., ou rég. 
ind. Suj., il sign. « le lieu [qlq’il soit] qui ; un lieu [qlq’il soit] qui » ; 
rég. dir., il sign. « le lieu [qlq’il soit] que ; un lieu [qlq’il soit] que » ; 
rég. ind., il sign. « qlq. lieu que ». Quand é est rég. ind., il peut être accom­pagné de la prép. d « dans », qui se place immédiatement après lui ; il 
ne peut être accompagné d’aucune autre prép. É d « qlq. lieu que dans » 
peut avoir 2 sens : il sign. hab. « en qlq. lieu que », et qlqf. « en qlq. 
moment que » ‖ é d « en qlq. lieu que ; en qlq. moment que » présente des 
particularités : 1º quand le verbe qui le suit est précédé d’un pron. af.,