iemîk̤elegget, éd imk̤elegget, our imk̤elegget) ‖ se saisir réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et lâcher aussitôt après ‖ fig. « se prendre de bec l’un avec l’autre (avoir une prise de bec l’un avec l’autre) (le suj. étant des p.) ».
— tîk̤leggît (Ta. 7) ⵜⵆⵍⴳⵜ va. f. 16 ; conj. 254 « tîtreggît (Ta. 7) » ; (itîk̤leggît, our itek̤leggit) ‖ saisir hab. brusquement avec les dents et lâcher aussitôt après.
— tîmk̤eleggît (Ta. 7) ⵜⵎⵆⵍⴳⵜ va. f. 2.16 ; conj. 254 « tîtreggît (Ta. 7) » ; (itîmk̤eleggît, our itemk̤eleggit) ‖ se saisir hab. réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et lâcher aussitôt ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— ăk̤leggi ⵆⵍⴳⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤leggîten ⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ ĕk̤leggîten ‖ fait de saisir brusquement avec les dents et de lâcher aussitôt après.
— ămk̤eleggi ⵎⵆⵍⴳⵉ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤eleggîten ⵎⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ ĕmk̤eleggîten ‖ fait de se saisir réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et de lâcher aussitôt après ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tăk̤eleggat ⵜⵆⵍⴳⵜ sf. φ (pl. tik̤eleggâtîn ⵜⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ tk̤eleggâtîn ‖ propos incongru (propos légèrement grossier ou légèrement indécent, contraire à la bienséance) ‖ p. ext. « incongruité (acte incongru) » ; d. ce s. signifie presque touj. « vent sortant du fondement » ‖ d. les s. « incongruité » et « vent sortant du fondement », est syn. de tăfelṛiḳ ‖ d. le s. « propos incongru », diffère de tăfelṛiḳ « indécence (acte, geste, propos, ou parole indécents) » qui signifie une indécence grave en acte ou en paroles ‖ v. ⵔⴹ ereḍ, tourriṭ.
ⵆⵍⴾ
ek̤lek ⵆⵍⴾ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤lĕk, ik̤lâk, éd ik̤lek,
our ik̤lik) ‖ créer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être créé » et « se créer » ‖ p.
ext. « aller (se porter, être) (le suj. étant une p., un an., une ch. dont on demande
des nouvelles) (n.) ». Dans ce s., ne s’empl. que dans des phrases interrogatives
ou dubitatives. (Ex. ma tek̤lĕked ? ma tek̤lĕk tămeṭṭ ennek ? ma k̤lĕknet
oulli nnek ? ma ik̤lĕk Ăsekrem ? ma k̤lĕken ferġân nek ? – elk̤îr ṛâs ;
eġoûḍeien ⁒ quoi es-tu allé ? quoi est allée ta femme ? qui sont allées tes chèvres ?
quoi est allé Ă. ? quoi sont allés tes jardins ? (comment vas-tu ? comment
va ta f. ? comment vont tes chèvres ? comment va le mont Ă. ? comment vont
tes jardins ?). – le bien seulement (il n’y a que le bien ; cela va bien) ; ils rendent
grâces (ils ne vont pas mal)). Dans l’ex. précédent, on peut mettre ek̤lek
au présent au lieu de le mettre au passé ; le sens est le même ; les 2
tournures sont correctes ; le passé est plus us. que le présent ‖ il n’existe pas
de verbe d’origine en tăm. de verbe d’origine touaregue signifiant « créer ».
Pour rendre l’idée de « créer », les Kel-Ăh. se servent hab. du verbe eken
« faire » ‖ peu us.
— k̤âllek ⵆⵍⴾ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âllek, our ik̤ellek) ‖ créer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— ăk̤alak ⵆⵍⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤elâken ⵆⵍⴾⵏ), daṛ k̤elâken ‖ fait