ⵆⵔⵔ k̤errer ⵆⵔⵔ ✳ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (ik̤k̤ĕrrer, iek̤k̤îrrer, éd iek̤k̤errer, our ik̤k̤errer) ‖ être affranchi (le suj. étant un esclave) ; s’affranchir (d. le s. ci. d.) ‖ p. ext. « être exempté de tout châtiment et de toute indemnité (le suj. étant une p. qui a commis un méfait qlconque) » ‖ syn. de derfou et beaucoup moins us. que lui. Derfou est le mot d’origine touaregue, k̤errer le mot d’origine arabe qui expriment la même idée ‖ peu us.
— sek̤k̤errer ⵙⵆⵔⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤errer, iesîk̤errer, éd isek̤k̤errer, our isk̤errer) ‖ affranchir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tâk̤errâr ⵜⵆⵔⵔ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâk̤errâr, our itek̤errir) ‖ être hab. affranchi ; s’affranchir hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤errâr ⵙⵆⵔⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤errâr, our isek̤errir) ‖ affranchir hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăk̤errer ⵆⵔⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤errîren ⵆⵔⵔⵏ), daṛ k̤errîren ‖ fait d’être affranchi ; fait de s’affranchir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤k̤errer ⵙⵆⵔⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤errîren ⵙⵆⵔⵔⵏ), daṛ sek̤k̤errîren ‖ fait d’affranchir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⵆⵔⵔ é̆k̤errir ⵆⵔⵔ sm. φ (pl. ik̤errîren ⵆⵔⵔⵏ), daṛ k̤errîren ‖ raie (dans le tissu d’une étoffe) ‖ se dit de toutes les raies qu’on fait dans les étoffes en les tissant, que ce qui les distingue du reste de l’étoffe soit la matière, la couleur, ou le mode de tissage. P. ex. dans une étoffe de laine rayée de soie, chaque raie de soie est un é̆k̤errir ; dans une étoffe blanche rayée de bleu, chaque raie bleue est un é̆k̤errir ; dans une étoffe mate à raies satinées, chaque raie satinée est un é̆k̤errir.
ⵆⵔⵔⴶ ăk̤erâraġ ⵆⵔⵔⴶ ✳ sm. φ (pl. ik̤eroûraġ ⵆⵔⵔⴶ), daṛ k̤eroûraġ ‖ abroṛ de très belle qualité à extrémités rayés de coton.
ⵆⵙⴱ
k̤ouseb ⵆⵙⴱ ✳ va. prim. ; conj. 39 « houreġ » ; ρ (iek̤oŭseb, iek̤oûseb, éd ik̤ouseb,
our iek̤ouseb) ‖ mettre à bout de forces (faire n’en plus pouvoir) ‖ a aussi les
s. pas. et pron. « être mis à bout de forces ; être à bout de forces » et « se mettre à
bout de forces » ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., une ch., une cause
qlconque. Peut avoir pour rég. dir. une p., un an., une ch. quasi vivante
(comme le sol, un champ, un pays, etc., que mettent à bout de forces la
sécheresse, les sauterelles, etc.) ‖ employé dans toute la force du terme du
terme, le rég. dir. étant une p. ou un an., signifie mettre absolument à bout
de forces, au point que la vie est en danger ; se dit, p. ex., d’une maladie
qui met la vie en péril ‖ fig. « faire souffrir ; tourmenter ; fatiguer ». D. ce
s., se dit de tout ce qui fait souffrir, tourmente, fatigue, ou gêne,
physiquement ou moralement, à qlq. degré que ce soit, depuis les souffrances
les plus graves jusqu’aux moindres fatigues, embarras, ennuis, tels
qu’un rhume de cerveau, une visite importune, une côte un peu raide
à monter, des mouches, etc., (com. on se sert à tout propos, en franç.,
des mots « mourir », « tuer », en tăm. du mot eṅṛ « tuer », dans des expr.