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priyamvadâ, après avoir regardé. Anasoûyâ, regarde donc : le visage appuyé sur sa main gauche, notre chère amie est immobile comme une peinture. La pensée tout entière à son époux, elle s’oublie elle-même ; à plus forte raison oublie-t-elle un hôte !
anasoûyâ. Priyamvadâ, que cette affaire reste entre nous deux seulement, car il faut ménager la nature délicate de notre chère amie.
priyamvadâ. Qui donc arroserait avec de l’eau brûlante la jeune fleur du jasmin ?
(Elles sortent.)
FIN DE L’AVANT-SCÈNE.
Un disciple qui vient de s’éveiller entre sur
la scène.
le disciple. Je suis envoyé par le vénérable Kanva, revenu de son pèlerinage, afin d’examiner les signes du temps. Sorti en plein air, je vais examiner ce qu’il reste encore de nuit. (Il fait quelques pas et regarde.)
Vraiment, voici l’aurore, car