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Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/148

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djanouka. Commandant, la satisfaction du roi prouve combien cet anneau est estimé de lui.

le chef de la police. Ce n’est pas, je crois, pour sa grande valeur que le roi l’estime à un si haut prix ; mais c’est que la vue de ce joyau lui rappelle une personne bien-aimée. Pendant quelque temps, quoique sa nature soit réservée, il a laissé percer l’agitation de son esprit.

soûtchaka. Un grand service vient d’être rendu au roi par son beau-frère.

djanouka. Mais, dis-moi, ceci ne profitera-t-il qu’à cet ennemi des poissons ? (En parlant ainsi, il regarde le pêcheur avec mépris.)

le pêcheur. Messieurs, que la moitié du présent soit le prix de la couronne de fleurs que vous vouliez me donner !

djanouka. C’est convenu.

le chef de la police. Pêcheur, te voilà maintenant le premier de mes meilleurs amis ; les premières heures de notre amitié doivent être consacrées avec la liqueur du Kâdambari. Et pour cela, entrons chez le distillateur !

tous. C’est cela !

(Tous sortent)
FIN DE L’INTERMÈDE.