Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/155

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le roi. « Naguère, quand il était endormi, il aurait dû être réveillé par ma bien-aimée aux yeux de gazelle, ce cœur blessé qui veille maintenant pour les souffrances du repentir ! »

la nymphe sânoumatî. Des sentiments pareils sont aussi le partage de la pauvre Sakountalâ.

mâdhavya, à part. Le voilà de nouveau attaqué de la maladie de Sakountalâ. Je ne sais pas comment il pourra en être guéri.

le chambellan, s’approchant. Que Sa Majesté soit toujours victorieuse ! Grand roi. toutes les parties du jardin de plaisance ont été visitées avec soin ; Sa Majesté peut donc y goûter le repos en liberté.

le roi. Vêtravati, dis de ma part à mon honorable ministre Pisouna que, par suite de longues insomnies, il m’est impossible aujourd’hui de prendre la présidence du tribunal. Qu’on inscrive donc sur une feuille les affaires de la ville examinées par Son Excellence, et qu’on me les envoie. Voilà mes ordres.

la portière du palais. Sa Majesté va être obéie.

le roi. Vâtâyana, toi aussi, ne néglige pas tes fonctions.

le chambellan. J’obéis à Votre Majesté.

mâdhavya. Voilà la place purgée des