leurs bras leurs jeunes fils empressés d’y chercher un refuge ! heureux ces parents, tachés par la poussière qui s’est attachée au corps de ces petits enfants, dont le sourire laisse voir les dents qui commencent à percer, et dont le ravissant langage est formé de mots à peine articulés ! »
la femme anachorète. L’espiègle ne fait nulle attention à moi. (Regardant de côté.) De quel sage est fils le jeune homme qui vient ici ? (Au roi.) Noble seigneur, venez, délivrer ce lionceau, tourmenté par ce jeune étourdi auquel il est difficile de faire lâcher prise.
le roi, s’approchant en souriant. Holà ! fils d’un grand sage,
« Par une conduite opposée à celle de l’ermitage, pourquoi la douceur de ton père, qui aime à bien accueillir les êtres, est-elle si mal imitée par toi, comme le sandal est gâté par le petit d’un serpent noir ? »
la femme anachorète. Noble seigneur, ce n’est pas le fils d’un saint personnage.
le roi. Sa conduite, conforme à sa mine, le dit assez clairement ; mais à cause du lieu où nous sommes, nous avions eu cette pensée. (En dégageant le lionceau et en touchant l’enfant.)
« Si tel est le plaisir que j’éprouve au