Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/19

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richesse de son imagination. Ses deux drames, Sakountalâ et Ourvacî, méritent au plus haut point de telles louanges. Dans leur composition, il a cédé aux inspirations de son intelligence heureusement douée et possédant la conscience de sa force[1]. »

Outre la traduction française de Sakountalâ dont nous avons parlé en commençant, on en compte deux autres : celle de Chézy, plus vive et plus élégante, mais à laquelle on peut reprocher un peu de mollesse ; et enfin celle de M. Hyp. Fauche, qui a traduit en entier les œuvres de Kâlidâsa[2]. Les personnes auxquelles le talent du poëte dramatique inspirera le désir de lire ses autres ouvrages trouveront réunis dans les deux volumes dont nous parlons :

Vikramâ et Ourvacî, drame en cinq actes du même genre que Sakountalâ, et dans lequel on retrouve les qualités qui distinguent cette dernière pièce.

  1. M. Chr. Lassen, Antiquités indiennes, t. II, page 1160. Cité et traduit par M. F. Nève, dans son excellent travail : « Kâlidâsa, ou la poésie sanskrite dans les raffinements de sa culture. » Paris, 1864, in-8o. — Extrait de la Revue de l’Orient.
  2. Œuvres complètes de Kâlidâsa, traduites du sanskrit en français, etc. Paris, 1859, 2 vol. in-8o.