Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/206

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

.

Dharba (poa cynosuroides). Gazon sacré employé dans les sacrifices.

Djayanta, fils d’Indra et de Satchî ou Paulômî, son épouse favorite.

Douchmanta était, suivant la tradition, un des descendants du Dieu de la lune, c’est-à-dire qu’il appartenait à la dynastie lunaire des princes indiens. Il doit, d’après la chronologie hindoue, avoir vécu quatorze ou quinze cents ans après le déluge.

Dourvâsas. Solitaire ou saint représenté par les Pourânas et autres poèmes indiens comme excessivement colère et vindicatif. Le Vichnou Pourâna raconte, l. I, ch. ix, comment il maudit un jour Indra, seulement parce que l’éléphant de ce dieu avait fait tomber une guirlande de fleurs qu’il lui avait donnée. Cette malédiction fit dessécher et périr toutesles plantes et les herbes ; les hommes cessèrent de sacrifier ; les Dieux furent vaincus par les Démons, et il fallut toute la puissance du dieu Vichnou pour détruire l’effet de la malédiction de Dourvâsas.

Éther. Le premier des éléments, suivant les Hindous, qui en comptent cinq.

Figuier. Il y en a dans l’Inde trois espèces que les botanistes appellent ficus religiosa, ficus indica et ficus glomerata. C’est sous un arbre de la dernière espèce, remarquable par l’épaisseur de son feuillage, que Kanva donne ses dernières instructions à Sakountalâ (p. 85).

Gange, en sanskrit Gangâ, est un nom féminin. C’est la personnification de la rivière du Gange, appelée aussi Triple-rivière, parce qu’elle coule dans les trois mondes. On suppose qu’elle prend sa source dans l’orteil de Vichnou, d’où elle coule dans le ciel, identifiée avec la voie lactée. Sa se-