Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/216

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nable pour les cérémonies sacrées, fut appelé Samskrita. Les dialectes parlés dans diverses contrées reçurent le nom général de Prâkrita, qui, dans l’origine, ne voulait pas dire vulgaire, mais bien dérivé, secondaire, venant d’un type primitif, qui était le sanskrit. » (Max Muller, Sanskrit Grammar, London, 1866, p. 2.)

Sarmichthâ, fille d’un roi des démons et femme de Yayâti. V. Pourou.

Sârvadamana. L’un des noms de Bharata, fils de Douchmanta et de Sakountalâ.

Satchi, épouse d’Indra, V. ce mot.

Sésame (sesamum indicum). On employait la graine de sésame dans les cérémonies funéraires. V. Mânes.

Soleil {dieu du). Les Hindous le représentent assis dans un char traîné par sept chevaux verts ; il a devant lui un beau jeune homme sans jambes qui lui sert de cocher. C’est Arouna, qui personnifie l’aurore.

Sôma (étang consacré de). Lieu de pèlerinage dans l’ouest de l’Inde, sur la côte de Gouzerate, près du temple de Somanâtha ou Somnât. Ces lieux saints étaient ordinairement situés sur le bord de quelque rivière sacrée.

Tamarin (tamarindus indica). Arbre dont le fruit, extrêmement acide, est employé en médecine.

Tchakravâka. V. p. 64, note.

Tchamara. Queue du yak blanc du Tibet, dont on fait des éventails et des chasse-mouches. On le met aussi comme ornement sur la tête des chevaux.

Terre. Suivant la mythologie indienne, la terre se composait de sept îles ou continents entourés par