Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/218

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alors, suivant les partisans du nirvâna-néant, la science, fille de l’âme, qui tuerait sa mère. Mais par quel moyen, si l’âme, éternelle puisqu’elle n’a pas de commencement, ne fait pas partie des composés ?

Nous livrons ce raisonnement aux réflexions des philosophes.

Tribut ou taxe. Suivant Manou, l. VII, 131, le roi recevait la sixième partie du bénéfice fait sur les arbres, la viande, le miel, etc. Mais il ne devait, en aucun cas(ib ?, 133), recevoir de tribut d’un brahmane versé dans la sainte écriture, ce qui semble indiquer qu’il pouvait en demander aux brahmanes illettrés.

À la page 42 de ce volume, Mâdhavya, qui est un brahmane, semble trouver tout naturel de faire demander aux anachorètes la sixième partie de leur riz.

Trisankou. Nom d’un roi. V. p. 46, note.

Vallisnerie, plante aquatique (vallisneria octandra). Cette plante s’étend sur l’eau des étangs, où elle s’entrelace avec les lotus.

Vêdas. Livres sacrés des Hindous, au nombre de quatre.

1. Le Rig-Vêda, le plus célèbre de ces livres, se compose d’hymnes en vers adressés surtout aux dieux des éléments, tels que le feu, l’air, le soleil, etc. C’est l’œuvre de divers sages inspirés appelés richis ou saints.

2. Le Yadjour-Vêda est un recueil de prières et d’invocations servant à consacrer les ustensiles et tout ce qui fait partie du sacrifice.

3. Le Sâma-Vêda n’est, en grande partie, qu’un arrangement des hymnes du Rig-Vêda, approprié aux cérémonies expiatoires et funèbres, pendant lesquelles on en chante des fragments.