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Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/55

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anasoûyâ. Alors, au moment où commençait le printemps, Kaucika, ayant aperçu la beauté enchanteresse de cette nymphe… (Elle s’arrête avec embarras au milieu de la phrase.)

le roi. Le reste se devine. La conduite des nymphes est toujours la même.

anasoûyâ. Mais oui.

le roi. Cela est naturel.

« Comment aurait pu avoir lieu l’apparition de cette beauté parmi les femmes ? L’éclair au vif éclat ne sort pas du sein de la terre ! »

(Sakountalâ reste les yeux baissés.)

le roi, à part. J’ai eu l’explication que je désirais. Mais, après avoir entendu le vœu de son amie, prononcé en riant, pour que Sakountalâ trouve un mari, mon esprit est tenu dans l’incertitude et le trouble.

priyamvadâ, regardant Sakountalâ en souriant et se tournant vers le roi. Sa Seigneurie semble désireuse de parler encore.

(Sakountalâ menace son amie avec le doigt.)

le roi. Vous avez bien deviné. Nous

    mérites religieux, faire déchoir un dieu et prendre sa place dans le ciel.