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LE RELIGIEUX
CHASSÉ DE LA COMMUNAUTÉ
CONTE BOUDDHIQUE
TRADUIT DU TIBÉTAIN POUR LA PREMIÈRE FOIS
Par PH.-ÉD. FOUCAUX
PROFESSEUR AU COLLÈGE DE FRANCE.


AVANT-PROPOS.


Si la richesse littéraire d’un pays consistait dans le nombre d’ouvrages écrits dans la langue qu’on y parle, la littérature du Tibet serait une des plus riches de l’Orient, car les deux grandes collections bouddhiques qui composent sa littérature sacrée comprennent déjà 325 volumes in-folio.

La première collection, appelée Kan-djour (Commandements traduits, 200 vol.), contient les livres canoniques et se compose d’environ 1,100 traités, grands ou petits.

La seconde, appelée Tan-djour (Instructions traduites, 325 vol.), n’en contient pas moins de 3,750.

L’analyse de ces deux volumineux recueils, faite par le savant hongrois Csoma de Koros, a été imprimée dans les Recherches asiatiques de Calcutta (Asiatic Researches, t. XX, 1836).