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nombreux que jamais, pour vénérer le berceau de leurs croyances, tandis qu’à deux pas d’eux, sur une plate-forme de pierre entourant le pied d’un arbre voisin de celui de la Bodhi, les pèlerins hindous de Gayâ se croiront toujours tenus de venir, après un bain rituel dans la Naïrañjanâ, célébrer un sacrifice funèbre[1] en l’honneur des mânes de leurs ancêtres : car l’homo sapiens est un animal religieux. Les prétendus incrédules ne font que changer de foi et les soi-disant libres penseurs de mystique.


  1. Il s’agit de la cérémonie dite çrâddha.