Page:Foucher - La Vie du Bouddha, 1949.djvu/71

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nécessité, là comme ici, pour la dévotion populaire que d’associer cette mère, qu’elle soit défunte ou encore vivante, aux scènes de la passion et de la mort de son fils. Mais qui ne voit que ces désirs comme ces scrupules agissent de façon tout indépendante et à l’insu les uns des autres ? Si leur inconscient et réciproque effort se trouve atténuer sur certains points les divergences entre les deux traditions bouddhique et chrétienne, il n’entame en rien l’originalité de celles-ci ; il atteste seulement, à travers l’espace et le temps l’unité profonde de l’âme humaine.