Page:Fougeret de Monbron - La Capitale des Gaules.djvu/45

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C’est l’harmonie & la circulation égale des liqueurs relativement à tous les membres, qui sont le principe de la force & de la santé du corps. Il en est de même d’un État de quelque nature qu’il soit. Si les membres qui le composent ne contribuent pas, chacun pour la part, à l’entretien commun ; si le principal & le chef veut s’engraisser de la substance des autres : quand il les aura consumés, il se consumera à son tour, & tout le corps à la fin périra