Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

se passent donc comme si la vitesse de propagation de la secousse dans le sol demeurant constant, la vitesse de propagation des vibrations correspondant au bruit allait en diminuant, à mesure qu’on s’éloigne du point épicentral. Von Lasaulx partant des valeurs de trouvées pour Rolduc et pour Bonn, a calculé le coefficient de ce retard. Il a trouvé ainsi, que pour avoir en chaque lieu l’heure qui serait observée pour l’arrivée du bruit, si conservait partout la valeur qu’il a au point épicentral, il faut avancer l’heure constatée effectivement d’un nombre de secondes égal à .

On peut ensuite, après cette correction faite à la quantité , et prenant la valeur de donnée par la méthode de Seebach, calculer pour différents points de la région ébranlée et constater ainsi l’accord plus ou moins satisfaisant que l’on trouve entre les divers nombres obtenus pour .

Mais après tout ce que nous avons dit précédemment de la méthode de Seebach, on comprend aisément qu’elle mérite peu de confiance et qu’il serait avantageux de ne pas lui emprunter l’une des données fondamentales d’un calcul.

On arrive à ce résultat au moyen d’une autre procédé proposé par Falb, qui permet d’obtenir la valeur de sans connaître ni , ni . Ce procédé, qui se recommande par sa simplicité, n’est qu’une modification du précédent. Il suppose la connaissance de l’intervalle de temps compris entre l’arrivée du bruit et celle de la secousse en deux localités, dont l’une est le point épicentral.