Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/195

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lères et par leur plissement dans la direction N.N.E. Il admet l’existence de lignes de fracture parallèles entre ces plis et considère la direction d’extension de l’épicentre comme une conséquence de la continuité des couches dans cette direction.

Au contraire, pour expliquer le tremblement de terre de 1873, il est obligé d’admettre l’existence d’une faille transversale et alors on est en droit de se demander ce que devient l’hypothèse qu’il avait adoptée pour interpréter la disposition de l’épicentre de 1877. La même objection peut d’ailleurs être opposée pour tous les cas dans lesquels on observe dans une même région tantôt des tremblements de terre longitudinaux, tantôt des tremblements de terre transversaux. Cependant, ce grief fondamental contre la théorie géologique que nous discutons en ce moment ne doit pas être regardé comme inéluctable, car la présence de fentes transversales n’empêche pas d’une façon absolue la propagation du mouvement dans la direction d’une bande de terrain et, d’autre part, elle suffit à expliquer comment dans certains cas le mouvement se transmet plus facilement en travers de l’alignement des couches.

Une objection d’autre nature et plus grave a été opposée à l’explication donnée par von Lasaulx pour le cas particulier de Herzogenrath. Le professeur Hofer, en se livrant à l’examen attentif de la constitution géologique du sol ébranlé par les tremblements de terre de 1873 et de 1877, est arrivé à cette conclusion que le terrain en question, au lieu d’être traversé par deux systèmes de