que. On ne peut donc partir dans tous les cas de cette idée théorique que le sol est sensiblement homogène à une faible profondeur et négliger les variations de composition et de structure qui existent dans la partie superficielle de la croûte terrestre.
Cet exemple montre avec quelle réserve extrême il faut accueillir la théorie de Seebach. Cependant elle ne doit pas non plus être rejetée a priori. Quelquefois elle pourra être mise en usage ; elle conduira par une voie simple et élégante à la solution de l’importante question qui nous occupe. Son emploi est d’autant plus digne d’être recommandé qu’elle a pour base l’examen de données horaires qui, grâce au perfectionnement et l’installation plus fréquente des séismographes, seront de plus en plus obtenues avec précision.
Jusqu’à présent c’est elle qui a été employée de préférence en Allemagne et en Autriche. Son application à différents tremblements de terre a donné pour les vitesses de propagation superficielle des nombres compris entre 10 et 35 kilomètres (je néglige à dessein les nombres trouvés en deçà ou au delà de cette limite, lesquels ne me paraissent pas présenter les conditions désirables de certitude).
Von Lasaulx, l’un des partisans les plus zélés de la méthode de Seebach, l’a appliquée aux données qu’il avait recueillies lors des deux tremblements de terre de Herzogernrath de 1873 et de 1877. Dans le premier cas, il a trouvé que le foyer séismique était situé à une profondeur de 28 kilomètres ; dans le second, à environ