Page:Fources - De la ladrerie du porc au point de vue de l’hygiène privée et publique.djvu/54

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les transactions si importantes qui ont le porc pour objet, en raison de la persistance des autorités administratives à faire saisir le porc ladre comme insalubre.

Il y a lieu de faire cesser cette contradiction regrettable et de faire rentrer la ladrerie parmi les vices donnant lieu à rédhibition, dont elle n’eût pas dû sortir.

Les difficultés d’exécution de cette réforme, exagérées par quelques personnes, sont d’autant moins insurmontables qu’elles n’ont pas arrêté le législateur pour la déclaration d’autres vices rédhibitoires.

Ce retour aux anciens usages et aux sages principes posés par l’art. 1641 du Code Napoléon aurait, au point de vue de l’équité, ce résultat désirable de faire supporter la dépréciation de l’animal malade à l’éleveur qui, par son incurie, est l’origine du mal dont il a souvent détruit les signes et d’en décharger le marchand ou le charcutier qui achète le porc de bonne foi.

Au point de vue de l’intérêt général, il en résulterait certainement une diminution rapide de la ladrerie, en raison des soins plus grands que l’éleveur, menacé dans ses intérêts, prendrait pour garantir ses porcs des causes de l’affection parasitaire.

T. Fourcès.