Page:Fourest - La Négresse blonde, 1909.djvu/119

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Quelques-uns, des écrivassiers,
— Doux toqués ! (la morgue en est pleine !)
Cherchent, la nuit, dans leurs puciers
Les rimes d’une cantilène :
« Pauvres gens ! » comme dit Verlaine
C’est bien votre air que nous chantons !
va te brûler, belle phalène !
Moi j’attrape les hannetons !

En vain des philistins grossiers
Me rabâchent à perdre haleine :
« Il faut bien que vous embrassiez
Une Carrière ! » lon, lon, laine !
Messieurs, soyez préfet de l’Aisne,
Mettez aux pois les cannetons
Ou comprimez l’acétylène !
Moi j’attrape les hannetons !

                    Envoi

Prince, la gente et la vilaine,
Toutes sont mêmes Jannetons :
Que Paris garde son Hélène !
Moi j’attrape les hannetons !