Page:Fourest - La Négresse blonde, 1909.djvu/68

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et les sans-cœur ont brûlé
en disant : Il est trop laid !
ton pauvre corps d’exilé.

Mais, vieux saint, je te promets
que je ne prierai jamais
l’intrus mais toujours à toi
s’en iront mes vœux, à toi,
père qui subis deux fois
(saint de chair et saint de bois)
le martyre pour la foi ;
et quand je mourrai c’est toi
qui porteras dans les cieux
mon âme aux pieds du Bon Dieu…

mission de confiance, je l’ose dire.