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I

D’ABORD QUELQUES TRÉPASSÉS
D’HIER OU D’AVANT-HIER


Pour les romanciers de jadis
tout d’abord j’accorde ma lyre.
Entonnons un de profundis
pour les romanciers de jadis.
Voici l’heure (midi moins dix),
où j’entre en un sacré délire :
pour les romanciers de jadis
tout d’abord j’accorde ma lyre.

La nuit, je lis au lit Zola
qui de Mercier fouettait la bile.
En cette chambre où m’isola
la nuit je lis au lit Zola.
Dieu quel talent, cet oiseau-là !
Oh ! le grand homme ! Oh ! l’homme habile !
La nuit je lis au lit Zola
qui de Mercier fouettait la bile.