vous supporter de nouvelles tortures plus imminentes que jamais.
Ainsi votre confiance ne s’attache qu’aux 3 simulacres des 3 vertus théologales. Vous êtes dupes des charlatans de toute espèce. Faites un effort pour sortir de l’abîme. Abandonnez en masse tous ces charlatans dont vous êtes victimes depuis 3,000 ans. Recourez à Dieu seul par l’étude de l’attraction, son interprète éternel, et n’espérez ni bonheur ni stabilité sous des codes qui viendront de l’homme seul. Embrassez de bonne foi ces vertus dont vous n’encensez que l’ombre. Livrez-vous à la foi, mais à la foi en un Dieu charitable, magnanime et rempli d’une égale sollicitude pour toutes les nations.
Vous refusez de faire la facile épreuve de l’Attraction ; chaque année de délai vous coûte des millions de victimes par la guerre, par l’indigence. Dieu pouvait-il mieux punir votre tiédeur qu’en vous abandonnant à la législation versatile des philosophes, des superstitieux, des conquérants, qui dans leur frénésie sont depuis 3,000 ans les aveugles instruments de l’opprobre que Dieu devait imprimer sur les lois des hommes ?
Faites l’essai du code divin, alors commencera pour vous la nouvelle Jérusalem, annoncée par vos prophètes.
C’est en vain que vous fatiguerez Dieu de vos suppliques. Ce n’est pas à des sacrifices, à des simulacres de confiance qu’il accorde sa protection ; il repousse ces fantômes de piété. Il veut des cœurs dévoués, confiants. Il veut la foi et l’espérance aux révélations divines dont la théorie de l’attraction est le seul organe. Tant que vous restez sourds aux oracles de ce divin interprète, tant que vous croyez à des suggestions outrageantes pour Dieu, comme le dogme de l’enfer, vous n’êtes que des rebelles, fardés de fidélité ; votre foi est outrageante pour le Dieu de paix et de miséricorde qu’elle assimile au bourreau. Votre encens à ses yeux est un encens souillé. Il vous abandonne à l’influence de ces dogmes qui vous font bourreaux de vous-mêmes et métamorphosent vos sociétés en armées de bêtes féroces, acharnées à se torturer par la spoliation, la calomnie, le massacre. Ces fournaises éternelles, cet enfer dont vous attribuez à Dieu l’horrible invention, c’est vous même qui les créez en ce monde, et Dieu vous punit en faisant naître de vos lois les horreurs que vous attribuez aux siennes.
Vous demandez à Dieu sa protection ; elle vous est assurée dès l’instant où vous voudrez en faire usage, mais vous n’aurez que la protection d’un Dieu bienfaisant et non d’un tigre altéré de sang. Cessez d’exiger que Dieu se transforme en bourreau pour complaire à vos superstitieux qui ont fait de lui un bourreau de l’humanité. Il ne sera jamais que Dieu de paix et de générosité : sa protection est toute à vous, pourvu que vous imploriez un Dieu juste, charitable, ami de tous les