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CHAPITRE I

Si l’on doublait l’épaisseur de l’enceinte, on aurait le même résultat que si l’on employait, pour la former, une substance dont la conducibilité propre serait deux fois plus grande. Ainsi l’emploi des substances qui conduisent difficilement la chaleur permet de donner peu d’épaisseur à l’enceinte ; l’effet que l’on obtient ne dépend que du rapport

4o Si la conducibilité est nulle, on trouve c’est-à-dire que l’air intérieur prend la température du foyer : il en est de même si est nulle ou si est nulle. Ces conséquences sont d’ailleurs évidentes, puisque la chaleur ne peut alors se dissiper dans l’air extérieur.

5o Les valeurs des quantités et que l’on suppose connues, peuvent être mesurées par des expériences directes, comme on le verra par la suite ; mais, dans la question actuelle, il suffirait d’observer la valeur de qui correspond à des valeurs données de et de et on s’en servirait pour déterminer le coëfficient total au moyen de l’équation dans laquelle désigne le coëfficient cherché. On mettra dans cette équation, au lieu de et de les valeurs de ces quantités, que l’on suppose données, et celle de que l’observation aura fait connaître. On en déduira la valeur de et l’on pourra ensuite appliquer la formule à une infinité d’autres cas.

6o Le coëfficient entre dans la valeur de de la même manière que le coëfficient par conséquent l’état de