à c’est-à-dire que la raison des deux quantités
approche d’autant plus de l’unité que la valeur de est
plus grande par rapport à celle de : mais il ne s’ensuit
pas que l’on puisse remplacer l’une de ces quantités par
l’autre dans l’exposant de En général l’omission des termes
subordonnés ne peut point avoir lieu ainsi dans les expressions
exponentielles ou trigonométriques. Les quantités
placées sous les signes de sinus ou de cosinus, ou sous le
signe exponentiel sont toujours des nombres absolus, et
l’on ne peut omettre que les parties de ces nombres, dont
la valeur est extrêmement petite ; leurs valeurs relatives ne
sont ici d’aucune considération. Pour juger si l’on peut
réduire l’expression
il ne faut pas examiner si le rapport de à est très-grand,
mais si les termes sont des nombres très-petits.
Cette condition a toujours lieu lorsque le temps écoulé
est extrêmement grand ; mais elle ne dépend point du rapport
381.
Supposons maintenant que l’on veuille connaître combien il doit s’écouler de temps pour que les températures de la partie