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THÉORIE DE LA CHALEUR.

baromètre (76 centimètres), le mercure du baromètre étant à la température o.

25.

On mesure les différentes quantités de chaleur en déterminant combien de fois elles contiennent une quantité que l’on a fixée et prise pour unité. On suppose qu’une masse de glace d’un poids déterminé (un kilogramme) soit à la température o, et que, par l’addition d’une certaine quantité de chaleur, on la convertisse en eau à la même température o : cette quantité de chaleur ajoutée est la mesure prise pour unité. Ainsi la quantité de chaleur exprimée par un nombre contient un nombre de fois la quantité nécessaire pour résoudre un kilogramme de glace qui a la température zéro, en une masse d’eau qui a la même température zéro.

26.

Pour élever une masse métallique d’un certain poids, par exemple, un kilogramme de fer, depuis la température o jusqu’à la température i, il est nécessaire d’ajouter une nouvelle quantité de chaleur à celle qui était déjà contenue dans cette masse. Le nombre qui désigne cette quantité de chaleur ajoutée, est la capacité spécifique de chaleur du fer ; le nombre a des valeurs très-différentes pour les différentes substances.

27.

Si un corps d’une nature et d’un poids déterminés (un kilogramme de mercure) occupe le volume étant à la température o, il occupera un volume plus grand lorsqu’il aura acquis la température i, c’est-à-dire lorsqu’on