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Page:Fourier - Théorie analytique de la chaleur, 1822.djvu/532

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THÉORIE DE LA CHALEUR.

désignent les mêmes propriétés spécifiques que dans les questions précédentes, et est le demi-côté du quarré formé par une section du prisme.

389.

Si l’on veut rendre ces résultats plus sensibles par une application numérique, on supposera que la substance dont le prisme est formé est le fer, et que le côté du quarré est la vingt-cinquième partie d’un mètre.

Nous avons mesuré autrefois, par nos expériences, les valeurs de celles de et étaient déjà connues. En prenant le mètre pour unité de longueur, et la minute sexagésimale pour unité de temps, et employant les valeurs approchées de on déterminera les valeurs de et de relatives à une distance donnée. Pour l’examen des conséquences que nous avons en vue, il n’est pas nécessaire de connaître les coëfficients avec une grande précision.

On voit d’abord que si la distance est d’environ un mètre et demi ou deux mètres, le terme qui entre sous le radical, a une grande valeur par rapport au second terme Le rapport de ces termes est d’autant plus grand que la distance est plus grande.

Ainsi la loi des plus hautes températures devient de plus en plus simple, à mesure que la chaleur s’éloigne de l’origine. Pour déterminer cette loi régulière qui s’établit dans toute l’étendue de la barre, il faut supposer que la distance est très-grande, et l’on trouve