76.
L’intégrale de l’équation précédente est et étant deux constantes arbitraires ; or, si l’on suppose la distance infinie, la valeur de la température doit être infiniment petite ; donc le terme ne subsiste point dans l’intégrale ; ainsi l’équation représente l’état permanent du solide ; la température à l’origine est désignée par la constante puisqu’elle est la valeur de lorsque est nulle.
Cette même loi suivant laquelle les températures décroissent, est donnée aussi par l’expérience ; plusieurs physiciens ont observé les températures fixes des différents points d’une barre métallique exposée par son extrémité à l’action constante d’un foyer de chaleur, et ils ont reconnu que les distances à l’origine représentent les logarithmes, et les températures les nombres correspondants.
77.
La valeur numérique du quotient constant de deux températures consécutives étant déterminée par l’observation, on en déduit facilement celle du rapport car, en désignant par les températures qui répondent aux distances on aura
Quant aux valeurs séparées de et de on ne peut les déterminer par des expériences de ce genre : il faut observer aussi le mouvement varié de la chaleur.