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Page:Fournier - La Fille de Molière - 1863.djvu/18

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laude}} Tout du cloître au château cède a ce goût mauvais. Etienne. Jeanne suit le courant j'en ris. Si tu savais Quel nom de précieuse elle a pris... Claude Peu m'importe! Mais qu'elle continue, et, de la bonne sorte... Etienne. Quoi? Claude Je me fâcherai. Etienne. Toi!... moins que tu le dis! Quand on aime... Claude Ah! Etienne. Voyons, lorsque, tes beaux jeudis, Le couvent, moins sévère, ouvrant un peu ses grilles, Laisse échapper vers toi ces deux aimables filles, Libres, charmantes; quand l'abbesse d'Argenteuil, Qui ne pourrait les voir, sans crainte d'un écueil, Aller jusqu'à Paris chez la comédienne, Leur défend sa maison, et, préférant la tienne, Permet que, chaque fois, le bienheureux congé Se passe ici, chez toi, tuteur grave et rangé, Quand toutes deux sont là, dis, n'es-tu pas bien aise? Claude Oui. Cela prouve-t-il qu'une des deux me plaise? Etienne. J'y suis!... C'est Madelaine, et... {{personnage|Clau