Oui, il est avocat, le mari.
Seulement, il ne pratique plus sa profession. « Depuis plusieurs années il s’est fait courtier ».
Enfin, « il a une grande fortune ».
Mais avec tout cela, hélas ! il ne parcourt même pas le Centurion.
Sa femme, par contre, le lit, car « elle est intelligente et distinguée ». Même, le grave magistrat ne va-t-il pas jusqu’à remarquer qu’elle est « jeune et jolie » ?
Est-ce pour cela que M. Routhier entreprend de la convertir ? Nous l’ignorerons peut-être toujours. Mais ce que nous savons dès maintenant, c’est que, les présentations à peine faites, M. Routhier lui commençait un cours d’apologétique.
La controverse s’engagea entre nous, dit-il, et je lui parlai de mon Centurion. Elle exprima le désir de le lire, etc. (Voir plus haut.)
Le 1er mars, M. Routhier a revu la belle inconnue.
ELLE A LU LE CENTURION, écrit-il en effet ce jour-là, et elle m’assure qu’elle en est profondément impressionnée, et que je lui ai appris à mieux connaître Jésus-Christ.
Toutefois, elle persévère autant que jamais dans les voies de l’erreur. Le Centurion n’a pas su toucher cette âme.
Notre distingué compatriote ne se décourage pas encore. Il entasse arguments sur argu-