garçons, depuis les culottes à bavaloises jusqu’à la cloque à capuchon inclusivement. C’est avec cela qu’ils faisaient leurs beaux dimanches.
Venaient ensuite les étoffes fleuries, carreautées ou fléchées. Les créatures s’en faisaient de rôdeuses de belles robes garnies d’un biais et de boutons de velours. Lorsqu’elles s’habillaient avec, elles n’avaient pas honte en toute, de débarquer de voiture au dernier coup de la grand’messe, alors que tout le monde était encore sur le perron de l’église. Elle faisait envie à la mairesse elle-même.
On pouvait voir aussi aux expositions, les flanelles simples, croisées ou bâtardes, pour les chemises, jupes, draps, courte-pointes, etc… Puis encore, la toile de lin et la toile d’étoupe. Enfin paraissait la catalogne, notre tapis national. Tissées de couleurs voyantes, les catalognes étaient destinées à la place de la grand’chambre et au cabinet des étrangers. Avec des teintes neutres et des tons moins criards, elles étaient mises en laises.