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Page:Fréchette - L'Art d'être une bonne mère, 1923.djvu/171

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l’art d’être une bonne mère

un sujet de légitime orgueil pour toute sa famille.

Les éléments de cette formation à l’usage des convenances peuvent se ramener aux suivants : une impeccable propreté corporelle, une façon digne et convenable de se vêtir, une tenue irréprochable à la table et au salon, la distinction du langage sous le toit domestique et dans le commerce social, la gravité aisée dans la marche, la délicatesse des procédés, la répression de tout ce qui sent l’égoïsme et le sans-gêne, l’habitude de savoir se priver soi-même pour l’amour d’autrui, en un mot, avoir un extérieur parfaitement rangé, et traiter avec son prochain, conformément aux principes du respect, de la charité et de l’étiquette reçue et consacrée par l’usage, voilà le résumé de la politesse et des convenances sociales. Il est difficile d’entreprendre sans hésiter, la dernière partie de ces considérations sur l’éducation de famille, qui a trait à la formation religieuse de l’enfant ; il semble peut-être au premier abord empiéter sur un terrain étranger, s’arroger un droit réservé au prêtre, faire œuvre de catéchiste et de prédicateur d’Évangile. Pourtant, il en est rien ; nous voulons tout simplement indi-